
Ma vie de "collectionneur" a donc logiquement commencé avec une Renault 19.
Mais quitte à rouler dans une compacte insipide, autan choisir la version la plus sexy, la mieux motorisée et la plus rare...
Absent du créneau des découvrables depuis l'arrêt de la Floride dans les années 60 (si l'on exclu les Alliance uniquement vendues sur le sol américain), Renault se rapproche du spécialiste allemand, Karmann, pour décliner sa berline moyenne gamme en cabriolet. La gestation prends du temps et 3 ans séparent la sortie de la berline et du cabriolet. C'est en Juillet 1991 que sont commercialisés les premières R19 cabriolet alors que le restylage interviendra en avril 1992. Les cabriolets phase 1 ne resteront en concession que pendant 9 mois, avec au choix, un 1721 cm3 de 92 ch ou un 1764 cm3 16 soupapes de 137 ch (catalysé).
Vous avez donc donc compris que je suis, depuis plus de 5 ans, l'heureux propriétaire d'une Renault 19 cabriolet 16 soupapes d'Avril 1992
Il est d'origine Suisse (d’où le badge 16V et non 16S sur la malle arrière) et totalise à présent un peu plus de 160 000 km.
Je pars presque chaque année en vacances avec, elle accepte sans rechigner les bagages de 4 personnes et des caisses de pinard au retour et elle ne boit que 8 litres de SP98 sur les routes corréziennes.
Le moteur est certes creux sous les 4000 tours mais passé ce stade, l'aiguille du compte tour bondit sans faillir jusqu'à 7200 tours dans une sonorité au timbre légèrement métallique... Le châssis est identique à celui de la berline, dont la réputation de "collé à la route" n'est plus à faire. La perte de rigidité et l'embonpoint du aux renforts ne le pénalise pas trop.
Alors, le coude à la portière ou le couteau entre les dents ?
Les deux !
