Je me demandais quand le minuteur allait s'arrêter pour les modifs
Pour ceux qui ont suivi mes posts, vous savez que j'étais en cursus d'ingénieur, dans une école sur Lille.
La 900, c'est la 1ère voiture dans laquelle je suis monté quand je suis né, en 1993, depuis mes parents ont changé d'orientation et ont délaissé Saab après les 900classic pour des raisons qu'on retrouve souvent sur ce forum.
Sauf que, perso, cette voiture m'a toujours fait de l'oeil, j'en voyais une pas loin de chez moi, cab i16 vert scarabée avec ancienne immat, et je me suis dit qu'en tant que 1ère voiture ce serait top.
Il m'a fallu qqs autos avant cette T16 pour y arriver mais j'y suis. Depuis bientôt 2 ans je roule en 900 Turbo. A chaque fois que je monte dedans, j'ai toujours ce petit sentiment de bonheur (d'autant plus intense que je viens passer une journée nullissime en cours de fonderie avec un prof postillonnant).
Sauf qu'un de mes profs à Centrale avait une 900, et quand il a vu la mienne, il a directement dit "Mouais, t'as même pas le cuir et le TO!" Depuis, avec ce cher P., on s'entend super bien.
Au bout d'un an en Turbo, je lui dis que j'aimerais vraiment y placer un cuir, et que j'en ai un de dispo mais qu'il n'est pas adapté à la mienne, problème d'année.
Là, on a passé des mois après les cours et TP à visualiser la voiture nue, à faire des plans et coupes sur différents logiciels, c'était en quelques sortes mon projet officieux de fin d'année. Au final, on a modifié les coupes de moquette, et créé des petits "adaptors" (c'était le nom affectueux qu'on leur a donnés) pour pouvoir monter les sièges.
Et là. Voilà. On y est.
Perso, je continue les études, je sais que des 900 je pourrai en avoir pleiiiiiin d'autres avec le boulot que je ferai, qui touchera à l'automobile, mais ça c'était ma touche à moi, mon grain de sel, ma cerise sur le gâteau, vous appellerez ça comme vous le voudrez, et maintenant, le fait de monter dans une voiture que j'ai "créée", et bien ça renforce d'un facteur 1000 le frisson de bonheur que j'ai quand je suis dedans.
Je suis sûr que vous comprenez maintenant, si ce n'est pas le cas, je ne peux plus rien pour vous
