SaabSportClub

Bonjour à tous, sans vouloir faire polémique , mais bien pour que je comprenne un peu mieux les choses, je m'interroge sur ces 2 constructeurs Suédois : l'un a disparu, l'autre existe très bien aujourd'hui!
Les trajectoires étaient assez proches non? une approche de l'automobile et de la sécurité , un positionnement tarifaire assez haut une bonne réputation...
Merci de me faire progresser par votre analyse.

Pourquoi ma tante, pourquoi mon oncle, c'est ça la question ?

Mince, je suis encore dans la mauvaise section pour poser une question ?!

Nan, mais comment veut tu qu'on te donne une réponse ? On peut en parler pendant des pages (c'est d'ailleurs ce qui a déjà été fait, ici, mais dans toutes les communautés du monde entier !). Pourquoi ? Ben, passque...
Après, on peut très bien se faire mousser le ketchup, mais franchement, ça avance à quoi ? Faire des taches partout ?

Bon ok, je ne suis pas très avancé pour le coup.
J'ai mal cherché, si tu as un lien sur des discussions dans le forum...

ici : https://www.google.fr/search?q=ketchup+ ... 35&bih=795

Sinon là : http://forum.saabsportclub.com/saab/L-a ... ujet-1.htm

Ce sujet a été déplacé de la catégorie SAAB Historique vers la categorie L'avenir de Saab par Naindejardin

Salut Le Saint,

Pourquoi ça marchait avant 1995 : Tant que SAAB avait su rester petit sur un marché de niche avec la 900 Classic tout allait bien. A partir du moment où SAAB a voulu grandir et devenir généraliste en signant des alliances douteuses (avec Lancia et Alfa Roméo) le positionnement de la 9000 est apparu bancal : trop Renault (trop proche d'une Safrane), pas assez BM. On a assez dit que les cadres ne veulent pas de hayon qui fait banlieue, alors quand on vise une clientèle qui ne veut pas de vos produits c'est délicat. Le repositionnement de la 9000 en CD et CS est intervenu trop tard.

Vers 1995 Opel s'en est mêlé. D'abord en laissant faire la 900/9.3 qui n'a pas été très bien vue par la presse auto (train avant hésitant, habitabilité un peu faible, sans parler des moteurs), et a été tuée dans l'oeuf.

Puis en laissant faire la 9.5, qui était trop proche de la 9.3 tout en étant totalement différente, et qui n'a pas trouvé sa clientèle mais a sérieusement alourdi les coûts. C'est dommage parce que la 9.5 avait certainement un marché plus vaste que la 9.3 avec la version 3 corps et la version "break de chasse" réputée plus "classe" qu'un hayon.

Ah si Opel avait pu ou su imposer la 9.5 dès 1995 et éviter la 900 NG/9.3 quitte à refaire un cab plus tard sur base 9.5, tout aurait peut-être pu être différent.

Tu peux ensuite rechercher une autre partie de l'info du côté du diesel.

Souviens-toi que le diesel s'est développé massivement en Europe pour d'obscures raisons politiques traduites par une moindre taxation du carburant (orchestrées en sous-main par Peugeot en France et par les constructeurs allemands ensuite). Et SAAB s'est trouvé sans moteur (un 4 cylindres plus assez noble, pas de 6 cylindres, pas de diesel) alors que tous les concurrents avaient ce qu'il fallait depuis longtemps :

Volvo (ou BM ou Merco) + moteurs Diesel de qualité = succès
Saab + moteurs diesel Opel (ou Isuzu) = échec


Tu as toutes les causes de l'échec. C'est presque un cas d'école pour école de management.

D.

Faut pas confondre Lancia et Alfa avec Fiat ni Opel avec GM !

Tu sors d'où que les cadres ne veulent pas de hayon qui font banlieue ???
Le hayon j'adore et je suis cadre depuis houuuu, ça me rajeunie pas cette discussion

On est vraiment dans l'analyse de comptoir.

Volvo ne s'est pas fait dilater le c.. par GM et ils ont été rachetés pendant qu'il était encore temps.
Par contre pour les diesel, le 1,9 Fiat/Opel n'est pas si mauvais que ça même face à la concurrence teutone. Et la plupart des Volvo sont en PSA avec entre autres la grosse daube de 1,6hdi, ce qui pour moi est rédhibitoire. Ensuite il y a d'autre facteurs économiques et pleins de mauvais choix qui on eu raison de Saab.

Volvo ne s'est pas fait dilater le c.. par GM et ils ont été rachetés pendant qu'il était encore temps.
Par contre pour les diesel, le 1,9 Fiat/Opel n'est pas si mauvais que ça même face à la concurrence teutone. Et la plupart des Volvo sont en PSA avec entre autres la grosse daube de 1,6hdi, ce qui pour moi est rédhibitoire. Ensuite il y a d'autre facteurs économiques et pleins de mauvais choix qui on eu raison de Saab.

Pour les motorisations Volvo , à part "l 'excellent 1.6hdi" ils ont fait du bon boulot et surtout garder le fameux 5 pattes essence (en 2.3 ou 2.0 de cylindrée).
Pour ce est question modèle ,perso je ne les trouve pas très engageants .
Mais c'est pas le sujet ..
JEFF

Il faut garder à l'esprit les errances de GM qui ont mené à la perte de plusieurs marques. Dernièrement Opel a failli disparaître. Le groupe américain ne doit sa survie qu'au gouvernement US qui a mis la main à la poche pour sauver le groupe au prix de certains sacrifices.

GM n'avait pas de politique de marques clairement établis, la tutelle américaine n'a pas été très bien vécue en Suède.

Et il faut également se souvenir que Saab n'a jamais été rentable.

La différence c'est que Ford a vendu Volvo sans imposer de contraintes au repreneur qui s'est trouvé etre un vrai constructeur automobile. Au moment ou Saab a été mis sur le marché, il n'y avait pas de généraliste pour reprendre Saab, surtout au regard des restrictions imposés par GM...du coup ce sont des "petits" sans argent (Spyker) qui ont acheté ou une société sortie de terre avec encore moins d'argent (Nevs).
Le business c'est toujours une question de bon moment et de timing et Saab a été mis sur le marché au mauvais moment avec un vendeur qui n'a pas voulu céder les licences qu'ils devaient céder pour ne pas être concurrencer demain (et c'est bien réussi!)

Bonjour,

Le réseau de distribution particulièrement clairsemé, des tarifs horaires MO « hallucinants » et un certains manque de sérieux de la part de distributeur multimarque peu motivé.

Chez Volvo, il me semble un peu plus mesuré… (expérience personnel).

Chez un concessionnaire Saab, refus de prendre une Saab classic (véridique) et chez Volvo ok pour un intervention (plus simple) sur un coupé 480….

Je généralise probablement mais peut être pas tant que cela…

Bruno,

PS: cependant, j'ai encore la Saab

Salut Le Saint,

Pourquoi ça marchait avant 1995 : Tant que SAAB avait su rester petit sur un marché de niche avec la 900 Classic tout allait bien.

Hu hu hu... Parce qu'avant 1995 (pourquoi '95 ?) "tout allait bien"...
En voilà une belle relecture de l'histoire...

On est vraiment dans l'analyse de comptoir.

Du grand n'importe nawak !

il y a aussi une autre explication, VOLVO vendait du diesel depuis le début des année 80 ( 5 cylindres VW), une gamme un peu plus large le fameux break 245, les berlines 240, 244 les ex Daf , puis dans les anées 80 la 480, 340, 440 les berlines 780, les breaks 760, puis années 90 v40 et S40 les 850.....
Des alliances depuis longtemps VW pour les moteurs diesel, renault en 90 pour les moteurs essence et diesel, mitsu pour la conception des V40.
Puis le rachat de FORD qui a développe une gamme. V60, xc 90 xc 60 S80 C30 des break des coupés, des cab du SUV
Et SAAB, la 99, la 900 PUIS LA 9000; ensuite la 9.3 et la 9.5, mais jamais de citadine ou compacte, pas de SUV, le break est arrivé trop tard pour la 9.3 et je pense qu'un vrai 6 cylindres a manqué car le 6 de chez GM était une catastrophe ( la 900 NG) donc uniquement des 4 cylindres.
Qui n'a jamais rêve du 6 alfa ou BMW?????
le 5 cylindre de chez VOLVO est une référence en terme de fiabilité (le meilleur moteur qui fut dans une Safrane, dixit les gens de chez RENAULT)
Donc voila une des nombreuses raisons, FORD a investi dans VOLVO et GM a pillé ce qu'il y avait a pillé chez SAAB mais il n'y avait pas de plan de développement.

J'ai travaillé comme commercial chez SAAB RIVE GAUCHE donc dans la filiale et je peux vous dire que l'on ressentait du grand n'importe quoi chez SAAB FRANCE;
pas de politique de marketing à part des soirées type Jet Set, partenariat avec Baccara,
enfin la France c'était juste 2500 voitures neuves par an donc par rapport au monde c'est rien.......

Le marché visé par Saab n'a jamais été la France pro diesel mais plutot les états unis, la grande bretagne et son marché intérieur. Des marchés où le diesel n'est pas primordial et qui ne s'intéressaient pas aux citadines (sauf pour la GB).
D''autres constructeurs n'avaient pas de diesel et ont survecu (Honda, Jaguar)

Quant aux V6 : V6 2.5 170 ch et V6 3.0 210 ch montés respectivement dans la 900 NG et 9000, font partie des bons V6. Moins sonores qu'un v6 alfa mais plus coupleux et moins gourmands et d'une excellente fiabilité du moment que la courroie de distribution est changée régulièrement.

Volvo a été pendant longtemps dans le creux de la vague avec les 400 et 700/900 vieillante. La 850 les a sauvé et pourtant elle a attendu plusieurs années avant de proposer un diesel.

Volvo à Saab ne sont pas comparables.

Enfin Jaguar il s'en est fallu de peu, d'ailleurs ils sont venus au diesel! Les XF/XJ se vendent plus en diesel qu'en essence!

Travailler chez SAAB RIVE GAUCHE c'était sympa alors, soirées et pas trop de clients? (je plaisante)

Super analyse en tout cas!

a mon sens un des problèmes est que GM a voulu positionner Saab face à BMW/Mercedes/Audi mais sans s'en donner les moyens.

Saab était plus un concurrent pour Alfa Romeo : modèles typés au niveau design et moteur (le 4 pattes turbo pour Saab et le V6 pour Alfa), tarif plus doux que les teutons mais pas de plastiques moussés à l'intérieur, etc

Ford s'est pas mal démerdé avec Volvo, ils ont renouvelé assez souvent les modèles et ils en ont sorti pas mal de nouveaux, dont ce que demandaient les clients à l'époque : un SUV et une citadine branchouille

Faut pas confondre Lancia et Alfa avec Fiat ni Opel avec GM !

Tu sors d'où que les cadres ne veulent pas de hayon qui font banlieue ???
Le hayon j'adore et je suis cadre depuis houuuu, ça me rajeunie pas cette discussion

On est vraiment dans l'analyse de comptoir.

Pour une fois...je suis 100% d'accord avec toi... (Et Milou...)
Y a Tellement de parce que... Que ça restera une marque à part (morte mais à part...)