Merci Viggen pour ce film, hyper intéressant
Voici une analyse historique du Groupe Volkswagen.
Mais peut on considérer que ce qui a gouverné à se genèse conduise encore son quotidien ?
Il faut d'abord dissocier ce qu'il s'est passé avant guerre, de ce qu'il s'est passé après-guerre.
Il faut ensuite relativiser le "mélange" des genres par le fait que finalement, beaucoup de constructeurs européens ont participé à l'hégémonie du 3ème Reich (de plein gré ou non), et ne doivent aujourd'hui leur existence qu'au fait que les Américains et les Anglais aient tenu à les sauver au lendemain de la guerre, par besoin de technologie, mais aussi pour donner du boulot à une Europe détruite.
Retenons néanmoins ce fait remarquable :
Le capital de Volkswagen est détenu à 51% par 2 familles autrichiennes, 20% par le Land de Basse Saxe et le reste par quelques plus ou moins gros actionnaires : les pays du Moyen-Orient, le personnel du Groupe (qui a perdu la moitié de ses économies ces dernières semaines suite à l'effondrement du titre), "vous et moi" si vous boursicotez ... bref, ça fait une gouvernance hyper concentrée, dont dépendent 600.000 salariés dans le monde !!!
Bon j'ai retenu d'autres trucs que j'ai bien aimés ... je cite :
1- culture d'entreprise toxique et contreproductive
2- absence d'esprit de contradiction
3- opacité dans la gestion de l'entreprise
4- problématiques de coûts de production liées au coûts des instances du personnel
Pour les faits, si on veut résumer :
1- soumettre les fournisseurs à la torture (l'affaire Lopess en 1993 est "délicieuse" ... 100 millions DM et 1 milliard de Dollars de condamnation !!!)
2- Le Dieselgate aurait pu être techniquement évité pour 300€ par voiture
3- 2 tentatives de dissimulation du logiciel par le Groupe alors que les chercheurs américains avaient établi de façon certaine leur existence
4- la veille du Salon de Détroit en janvier, Müller (Président du Directoire, bref The Big Boss !!) dit face aux caméras, en conférence de presse officielle : désolé de vous avoir menti, puis explique en off, quelques minutes après et aux même journalistes : nous n'avons ni triché, ni menti, mais simplement mal interprété votre législation
5- le risque d'amende à ce jour reste au States de 20 milliards d'€
@+