Ce que je trouve le plus hallucinant, ce n'est pas que la présidente de la Hadopi rigole devant les arguments plus ou moins bidons cités. Par contre, le Figaro écrit : «Ces réponses sont encourageantes», veulent croire les magistrats. «On ne change pas les comportements en trois mois. Mais si l'offre légale devient enfin moins chère, la majorité arrêtera probablement de télécharger illégalement. Et nous disparaîtrons d'ici à deux ans.»
Pour le Figaro, les membres de la Hadopi sont donc des magistrats, alors que l'un des problèmes est qu'ils ne le sont pas (sauf la présidente, mais elle n'agit pas en cette qualité).
Et le plus incroyable, c'est de lire que les membres d'une autorité administrative chargée d'éduquer et de réprimer considèrent que la solution n'est pas là mais dans la baisse des prix des offres légales ! Autrement dit, ils considèrent que la solution réside dans la modification du modèle économique des ayants droit et non dans la répression... ce qui est depuis toujours l'argument des opposants à la Hadopi .