Désolé pour ta mésaventure. Heureusement qu'il n'y a que des dégâts matériels. Mais l'autre conductrice ne le sait même pas, puisqu'elle ne s'est pas arrêté
Il y a bien délit de fuite dès lors qu'elle ne s'est pas arrêtée pour permettre son identification : "
Le fait, pour tout conducteur d'un véhicule ou engin terrestre, fluvial ou maritime, sachant qu'il vient de causer ou d'occasionner un accident, de ne pas s'arrêter et de tenter ainsi d'échapper à la responsabilité pénale ou civile qu'il peut avoir encourue, est puni de trois ans d'emprisonnement et de 75 000 € d'amende." (article 434-10 du Code pénal). C'est passible également du retrait de 6 points, de l'annulation du permis et de la confiscation du véhicule. Du point de vue des assurances, ça peut entraîner une résiliation immédiate de son assurance (mais l'assureur de la conductrice devra t'indemniser).
On peut espérer (l'espoir fait vivre, et je suis un incurable optimiste) qu'elle reprendra ses esprits demain et s'identifiera (peut-être aussi qu'elle avait trop bu et a "juste" voulu éviter les sanctions pour conduite en état d'ivresse). Dans le cas contraire, porte plainte, rouler à 90 de nuit dans un village et ne pas s'arrêter après avoir causé un accident, sans même s'inquiéter d'éventuels blessés, c'est impardonnable.
En ce qui concerne la répartition des torts, elle dépend des circonstances de l'accident lui-même. Le délit de fuite n'intervient qu'après l'accident. Mais il n'y a délit de fuite que si celui qui s'enfuit est responsable de l'accident.