Ma belle Saab 900 Talladega

[Talladega4]

Bonjour ! Nouveau venu sur le forum, on me demande de me présenter. J'espère que je ne vais pas encore faire de bourde dans le fonctionnement de ce forum.
Donc je la présente, ma Saab 900 NG Talladega:
Je l'ai achetée en 2002 à 64000 km. Mise en circulation en octobre 1997, c'est une 900 S Talladega, 2 litres atmosphérique, boîte manuelle, 3 portes, noire, climatisation automatique, SID 2, belle à craquer. J'ai craqué. Pour l'énorme coffre d'abord, pour tout le reste ensuite.
C'était une première main. Comme son précédent propriétaire je crois, je l'ai toujours fait entretenir chez Saab (avec le budget correspondant, hem...).
Je la mène comme une demoiselle : je n'ai jamais monté les tours au-delà de 4000, non que j'aie peur de tout casser, mais, sur la route, je suis plutôt un doux. C'est pour cela que je roule en Saab, d'ailleurs.
La belle tourne parfaitement, avec les pathologies et réparations habituelles aux 900 NG :
- chroniques problèmes de géométrie : elle tire facilement à droite (mais en ce moment elle file parfaitement droit) ;
- poulie de courroie d'accessoires qui lâche à 155.000 km ;
- silencieux d'échappement changé au même moment ;
- changement du câble de fauteuil rabattable côté conducteur (l'autre ne va pas tarder) ;
- le fameux KLONG, quand je fais un créneau ou que je roule sur une plaque d'égout. Il est arrivé lorsque j'ai changé la barre de direction gauche vers 140.000 km, et qui n'est plus parti depuis (il y avait un gros jeu de la roue avant gauche à cause de cette barre usée, jeu carrément dangereux, m'a dit le mécanicien du contrôle technique) ;
- le train avant qui grince sur les dos d'âne (je roule pourtant comme un saabiste, n'est-ce-pas): vieillissement sans gravité des caoutchoucs et des ancrages de barre de torsion, si j'ai bien compris ce qu'on m'a dit chez Saab ;
- le joint de cache-culbuteur qui s'est mis à baver de l'huile à 120.000 km, et que j'ai changé un an plus tard avec la tête d'allumage (plus de problème depuis) ;
- l'embrayage qui gémit lorsque j'embraye la première par temps humide. Très bizarre. cela le fait depuis les 100.000 km, mais l'embrayage fonctionne parfaitement pour le moment, croisons les doigts ;
- la 3e qui accroche et la 5e parfois très difficile à rétrograder (Good Looser me dit qu'une vidange de boîte est la solution) ;
- le frein à main qui demande des biceps acérés pour entrer en action (je le fais retendre à la prochaine révision) ;
- l'essuie-phare droit enfoncé par un 4x4. Réparation à plus de 300 € que j'ai estimée inutile,
- le système d'ouverture de coffre depuis la portière conducteur : il laisse le coffre un quart de seconde avant de se reverrouiller. La scène fait beaucoup rire mes voisins ;
- le climatiseur qui grogne (
- last but not least : le macaron du capot, dont le griffon s'était écaillé et que j'ai changé. C'est d'ailleurs la réparation la moins coûteuse que j'ai faite (la seule que je l'ai faite moi-même et j'ai trouvé moyen de casser le clips du vieux macaron dans le logement sur le capot ; je suis une catastrophe en mécanique).

Tout de même, j'ai eu une grosse mésaventure, mais qui est ma faute : un joli aquaplaning sur chaussée grasse dans un virage après une averse en juillet dernier. 35 km/h dans un trottoir, la roue avant droite en accent circonflexe.
Je confirme : une Saab 900 NG sous la pluie n'est pas à la hauteur de sa réputation. Mais mes pneus étaient vieux (sans pour autant avoir atteint les repères d'usure), et surgonflés à 2,6, ce qui n'a pas dû améliorer l'adhérence.
Total : changement du demi-train avant droit, deux amortisseurs, une barre de direction et deux pneus. J'aurais pu m'acheter une Saab et demie avec le coût de ces réparations. J'ai fait faire ces réparations chez Saab, question de prudence.
Mais c'est drôle: maintenant, quand je vais les voir (une broutille à 400 €, qu'ils me disent), ils m'offrent toujours le café. Ils sont vraiment chouette, chez Saab Massy (91), pardon Opel GM dorénavant.
Ce qui m'a décidé à faire les réparations, c'est que devais de toute manière changer les pneus avant, les amortisseurs et la barre de direction droite. Celle-ci était grippée depuis les 140.000 km, d'où sans doute le problème de géométrie : les techniciens ne parvenaient pas à régler correctement le parallélisme.

Une Saab, c'est comme un yacht classe America : quand on commence à s'inquiéter du prix, c'est qu'on n'en a pas les moyens. Tout de même, je vais aller acheter une clé à mollette. Pour dévisser les bougies, cela devrait aller.
Je joins des photos bientôt.